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S’installer comme sophrologue
Qu’est-ce que le métier de sophrologue ?
Le sophrologue est un spécialiste du "mieux-être".
Professionnel attenant au domaine de la santé, il poursuit en effet l'objectif d'une meilleure connaissance de soi, afin d'aboutir à une maîtrise optimale de ses émotions, et plus particulièrement de tout ce qui a trait au stress. Or cet apprentissage passe par des exercices, justement préconisés et mis en place par le sophrologue. Il peut s'agir d'exercices physiques de relaxation, comme avec la respiration, mais aussi psychologiques, comme avec la méditation ou les activations mentales, afin de se percevoir de manière beaucoup plus positive. Le sophrologue est ainsi un professionnel médical dont l’aide peut s’avérer extrêmement polyvalente.
L’on peut effectivement le consulter dans l’objectif de se préparer : à un concours, un examen, ou par exemple à un accouchement, mais aussi dans l’objectif de solutionner. Solutionner un trouble du sommeil, mais aussi des douleurs persistantes, ou bien encore certains tics ou tocs, qu’un suivi sur long terme pourra amoindrir voir supprimer, sans oublier l’image – si ce n’est l’estime – que l’on a de soi. Le sophrologue est également là pour nous aider à surmonter : des peurs, des angoisses, ou des épreuves difficiles telles qu’un deuil, une rupture ou un état de mal être passager.
Quelles sont les spécificités du métier de sophrologue ?
Né dans les années 1960, le métier de sophrologue est assez récent. Or s’il ne nécessite pas encore de diplôme d’État, il s’agit néanmoins d’une profession reconnue par ce dernier. Pour preuve, le métier de sophrologue dispose depuis 2009 d’un code ROME (abréviation du « Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois »), un outil créé par le Pôle emploi, qui met ainsi à disposition un inventaire très détaillé de toutes les professions reconnues sur notre territoire. Ce code, c’est aussi le signe que la profession a su convaincre la population de son efficacité.
Au vu du stress qui s’implante de manière grandissante dans nos quotidiens, son essor n’est d’ailleurs pas prêt de s’essouffler.
De plus, le succès de ce métier a une conséquence concrète : un sophrologue a cette chance de pouvoir s’adresser à une patientèle extrêmement variée. Ce au niveau de d’âge, mais aussi de la catégorie socio-professionnelle. En effet, le sophrologue pourra tout autant apporter son aide à un artiste avant une représentation qu’à un sportif avant une compétition.
Ses objectifs : la gestion du stress, le développement de la mémoire ou de la concentration, sont universels. Or il n’y a donc pas de diplôme d’État pour devenir sophrologue, mais des formations dispensées dans diverses « structures » que nous nommerons ici « écoles » pour une question pratique.
Malgré les immenses disparités au vu du nombre exponentiel d’écoles présentes en France, certaines d’entre elles mettent en commun des programmes de formation, pour tenter d’harmoniser leur application d’un point de vue national. C’est par exemple le cas des écoles membres de la FEPS, la Fédération des Écoles Professionnelles en Sophrologie, qui proposent un apprentissage sur deux ans de formation. Elles sont notamment les seules à délivrer un titre inscrit au RCNP – le Répertoire National des Certifications Professionnelles – dont le niveau de qualification est reconnu officiellement par l’État. Ces écoles sont également dites d'inspiration « caycédienne », c’est-à-dire qu’elles se revendiquent comme héritières des enseignements du fondateur de la discipline : Alfonso Caycedo. Les écoles dites « non caycédiennes » accordent pour leur part une place plus importante à la psychologie. . En somme, le parcours pour devenir sophrologue dépend en priorité de votre vision personnelle du métier de sophrologue. Attention tout de même à bien vous renseigner avant toute inscription : toutes les propositions de formation ne sont pas de même qualité.